Periscope : 10 usages pratiques ou cocasses repérés sur l’appli

Logo PeriscopePeriscope est l’application rachetée par Twitter permettant à tout un chacun de filmer et retransmettre en direct. Les spectateurs peuvent laisser des commentaires live, créant une interaction avec le “Pericasteur”.

Voici 10 usages, sans ordre particulier, que nous avons repérés au cours de nos pérégrinations. En avez-vous vu d’autres particulièrement innovants ou amusants ?

1. Convivialité

  • Dans un café en Italie, un samedi matin, un groupe d’amis discute et plaisante bruyamment, avant d’entonner une chanson endiablée sous les « cœurs » des spectateurs.
Periscope hearts
Periscope hearts
  • Un groupe d’amis en train de dîner filme sa table et ses chansons.

2. « Marchez avec moi »

  • Des personnes marchent dans la rue ou dans un mall, tout simplement, en filmant ce qu’elles voient, et en interagissant avec les spectateurs laissant des commentaires. Pour notre part, nous avons fait une sympathique promenade à Washington, DC.
Periscope walk
Periscope walk
  • Variante : roulez avec moi (un homme au volant)

3. Ados qui s’ennuient

Un ou plusieurs ados lancent un appel à la cantonade : “Venez parler !”

4. Visite touristique

Une personne nous a fait visiter virtuellement Central Park. Elle était très pro : son discours documenté était digne d’un guide.

5. Transmission d’événement en direct

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Twitlistmanager : un outil pour gérer ses listes Twitter

Les listes sont probablement une des fonctionnalités les moins connues ou les moins utilisées par les twittos. Elles permettent de catégoriser des personnes (que l’on suit ou pas).

Cela se présente de la façon suivante :

Exemple de listes Twitter
Exemple de listes Twitter

Un outil gratuit repéré sur The undercover recruiter simplifie la gestion de ses listes : Twitlistmanager. Il offre en effet une vision synoptique de l’ensemble de ses listes et permet d’y ranger (ou d’en ôter) les personnes que l’on suit en cochant des cases :

Twitlistmanager
Twitlistmanager

Une idée simple mais encore fallait-il y penser !

And the winner is…Social Media Awards 2012

Social Media Awards 2012
Les lauréats des SMA 2012

Via Smartwords

Pas moins de 15 enseignants chercheurs et plus de 250 étudiants de l’ESG Management School et de l’Université Paris 1 Sorbonne se sont réunis pour préparer la remise des Social Media Awards, récompensant les entreprises déployant les meilleures stratégies sur YouTube, Twitter et Facebook. Ils ont sélectionné les nommés, classés dans deux catégories : « Young performers » (petites et moyennes entreprises) et « Major achievers » ( grandes marques). Ce panel académique a également été chargé de déterminer les critères d’attribution, aussi bien quantitatifs que qualitatifs, de ces récompenses. Ils ont pu s’appuyer pour cela sur un système de suivi en temps continu mis au point par BlogAngels.

Six trophées ont été décernés par un jury de 11 experts, plus un septième récompensant le « coup de cœur » du jury.

Charlott, doublement récompensé dans la catégorie Young performers

Charlott, site de vente en ligne de lingerie féminine, a remporté deux trophées. Le premier est venu saluer la mise en place, sur YouTube, de l’élection de « Miss Charlott 2012 », ambassadrice de l’enseigne choisie pour un an parmi les internautes ; le deuxième a récompensé la page Facebook de la marque. Celle-ci lui permet de communiquer directement avec ses clientes sur les nouveautés proposées dans la boutique, et joue le rôle de canal de recrutement de conseillères de vente et d’hôtesses pour la vente à domicile.

Intermède de Media Aces

Avant de remettre leurs trophées aux grandes marques, deux représentants de l’association des entreprises utilisatrices des médias sociaux, Media Aces nous ont proposé leur point de vue sur 10 des plus importantes tendances du moment en matière de Web 2.0 :

  • la place de plus en plus importante de l’iPad dans nos habitudes (les autres tablettes restant globalement inaperçues) ;
  • l’engouement pour le « content marketing »;
  • la curation de contenu ;
  • la socialisation des sites Web ;
  • l’appétit grandissant des clients pour davantage de relation ;
  • le développement des réseaux sociaux d’entreprise ;
  • le fait que les collaborateurs deviennent de plus en plus des ambassadeurs de leur société ;
  • les risques inhérents à la prolifération des plates-formes (peut-on vraiment réussir à être efficace partout ou faut-il faire des choix tactiques ?) ;
  • la révolution dans les RH (soutenue par Linkedin) ;
  • le fait que les médias sociaux deviennent « le baromètre de la bulle 2.0 ».

A l’évocation de ces tendances a fait suite une série de pistes de réflexions pour l’avenir :

  • sommes-nous dans une époque de maturité ou de confusion en matière de réseaux sociaux ?
  • La TV connectée va t-elle devenir la TV sociale ?
  • Le phénomène du BYOD (Bring your own device) dans les entreprises (c’est-à-dire le fait de travailler de plus en plus à son bureau avec son propre matériel, ses propres données et ses propres réseaux) va-t-il créer un amalgame entre nos données personnelles et nos données professionnelles ?
  • Trop de crowdfunding va-t-il tuer le crowdfunding (via la subvention par les internautes de projets plus ou moins ambitieux) ?
  • Le buzz au risque du bad Buzz ?
  • Que penser des connivences entre réseaux sociaux et politique (nous repensons au récent tweet de Valérie Trierweiler, compagne du président François Hollande) ?
  • Au vu de la valeur que commencent à prendre nos profils sur le Web, ne doit-on pas de plus en plus craindre pour leur sécurité ?
  • Sommes-nous guettés par la « fatigue sociale » (d’où l’intérêt d’apprendre à faire des « pauses digitales ») ?

En somme, un vaste débat plein de réflexion et passionnant pour tromper notre impatience de connaître les autres gagnants de la soirée.

Les meilleures stratégies des Major achievers

Samsung a remporté le trophée de la meilleure stratégie sur YouTube. La richesse des contenus de la firme électronique a été judicieusement mise en valeur sur le site de partage de vidéos.

Universal Music a arraché ensuite le trophée de la meilleure stratégie sur Twitter. Twitter est un excellent moyen pour les fans de suivre leurs artistes préférés. C’est ainsi qu’un concert impromptu de Justin Bieber a pu rassembler plus de 700 fans alors qu’il avait été annoncé moins d’une heure avant par l’intéressé sur Twitter.

Groupama a emporté le trophée de la meilleure stratégie sur Facebook grâce à la page de la célèbre « Cerise ». Celle-ci n’était malheureusement pas présente dans la salle pour aller chercher son prix sur scène, comme l’a fait remarqué Adeline Breton (@a2linebreton) sur son fil Twitter !

Avant de passer à la remise du très attendu grand prix Social Media Awards, l’assistance a eu une pensée émue pour le fameux« homme nu » de La Redoute. Incarnation à lui tout seul du « bad buzz », ce dernier n’a jamais récolté les lauriers de son « travail ».

Quoi qu’il en soit, les lauréats de la soirée sont la preuve qu’on peut remporter du succès sur le Web sans avoir recours à du « nude, du cute ou du trash », ingrédients classiques du buzz, pour reprendre l’expression de Yann Gourvennec, co-fondateur de Media Aces et Directeur Web, Médias Numériques & Sociaux d’Orange

Le grand prix spécial, « coup de cœur » du jury, est finalement attribué à Leroy Merlin : recourant le moins possible aux artifices de communication, la chaîne de magasins propose des contenus riches, sollicitant la participation de ses fans (photos et vidéos de leurs réalisations, partage d’astuces entre internautes…). Associant démarches globales et locales, la chaîne a par ailleurs 40 de ses 120 magasins en France qui disposent de leur propre page Facebook.

Le rassemblement sur scène des lauréats a clôturé l’événement. Celui-ci a été un franc succès… notamment sur les médias sociaux, puisqu’il a fait  partie le soir même du top 3 des discussions les plus actives sur Twitter en France.

Rendez-vous en 2013 pour la prochaine édition !

Face à Facebook, Google+ fait-il le poids ?

Facebook vs Google
Même sur Google+, Zuckerberg pèse plus lourd que Page

Avec ses 750 millions d’utilisateurs, Facebook garde une confortable avance sur Google+, le nouvel arrivant dans le monde des médias sociaux. Fort de l’influence et de la domination de l’empire Google, le tout nouveau réseau social dispose néanmoins d’atouts et de stratégies que Mark Zuckerberg aurait tort de sous-estimer.

Primo, Google+ a tout Google derrière lui. C’est un atout non négligeable quand on sait la place qu’occupe l’entreprise dans l’univers du Web avec son puissant moteur de recherche et tous ses services connexes. La firme de Mountain View ne se prive d’ailleurs pas de miser sur ces derniers pour “rabattre” les internautes vers son réseau social. Par exemple, les contacts Gmail d’un utilisateur Google+ lui sont systématiquement proposés pour inclusion dans des “cercles”. De même, la barre d’outils unique (récemment redessinée en noir), commune à tous les services Web de Google, permet un accès en un clic à Google+, quelle que soit l’application Google utilisée (moteur de recherche, webmail, calendrier, etc.). C’est dans cette barre qu’apparaissent les notifications du réseau, de manière très visible.

Deuxio, Google a clairement affiché sa volonté de faire la différence dans les domaines où Facebook essuie le plus de critiques comme le respect de la vie privée et de la protection des données. Google+ s’inscrit ainsi dans la logique de «libération des données» de l’ensemble de la firme. L’objectif de cette démarche,  lancée dès 2007 par une équipe interne, est de permettre à tout utilisateur de récupérer l’ensemble des données qu’il a confiées à Google et d’abandonner ses services.

Parmi les autres innovations visant à se différencier de Facebook, on peut citer la gestion des « amis » ou plus généralement des contacts. Google affiche d’emblée la couleur sur la page officielle du projet Google + : « dans la vie, on ne partage pas n’importe quoi avec n’importe qui ».  C’est la raison pour laquelle il a créé les « cercles » de contacts : « les cercles vous permettent de regrouper vos amis du lycée dans un cercle, vos parents dans un autre et votre boss dans un cercle bien à lui, comme dans la vraie vie », peut-on lire dans la présentation du projet. Les « déclics » (sparks) permettent, eux, de trouver des contacts partageant les mêmes centres d’intérêt. Quant aux « vidéo-bulles » (hangouts), elles permettent de créer des sessions de visioconférence ad hoc avec ses contacts connectés. D’autres éléments, moins visibles, différencient à l’usage Google+ de Facebook : la possibilité d’éditer les commentaires que l’on laisse sur un post, l’impossibilité d’envoyer un message direct privé à un contact…

Face à ces nouveautés, les avis sont partagés.  Un utilisateur de Twitter, Pierre Soussin, s’exclame ainsi  : “Les cercles, voilà le vrai + entre google vs Facebook”. Un autre utilisateur de Twitter, Bloggeries, tempère son enthousiasme :  “Google+ ne dépassera  jamais Facebook et Twitter. Qu’importe la croissance actuelle ? Ce sont toujours les mêmes geeks qui s’emparent de tous les nouveaux projets”.

Lancé le 26 juin 2011 en bêta et uniquement sur invitation, Google+ est à cheval entre les fonctionnalités de Twitter et celles de Facebook. Il fait déjà beaucoup parler de lui et comptait en un mois de fonctionnement plus de 20 millions de visiteurs uniques et 25 millions de membres. selon le cabinet spécialisé Comscore. Puisque nous aimons bien les parallèles, soulignons que Facebook n’a atteint ses 25 millions d’utilisateurs qu’au bout de trois ans.  On est encore bien loin du dixième de la population mondiale qui fréquente le réseau social le plus populaire du monde. Mais ce n’est qu’un début…

L’image de l’entreprise sur les réseaux sociaux : enjeu nouveau de la GRC ?

Une mauvaise réputation sur les réseaux sociaux peut coûter cher à une entreprise. Par conséquent, il est plus que nécessaire pour une structure d’être au fait de ce que l’on raconte sur elle. Salesforce.com, entreprise pionnière du CRM dans le cloud computing, vient de créer Service Cloud 3 pour relever ce défi.  Cette offre vise à donner aux entreprises et organisations les moyens techniques en vue d’une interaction avec leurs clients sur l’ensemble des réseaux sociaux.

Le mécanisme consiste à détecter toute conversation, sur Twitter, Facebook, sur un blog ou un forum de discussion, portant sur la marque ou le nom de l’entreprise. L’objectif final est de permettre à l’entreprise d’être réactive : une réponse doit être fournie quasi immédiatement, afin d’éviter qu’un message négatif n’enfle et ne fasse boule de neige.

Ce genre de service introduit donc la notion de temps réel dans la relation client. Une notion à prendre avec des pincettes…Ainsi, au Canada, un serveur chez Nespresso a failli perdre son emploi à cause de Twitter. Un client qui attendait son café depuis une demi-heure a posté un message sur Twitter pour faire part de son mécontentement. Un peu plus tard, réussissant à alpaguer le serveur, il parvient à se faire servir. Beau joueur, le serveur lui offre le café, avec des macarons en prime. L’incident aurait pu en rester là, sauf que vingt minutes plus tard, le gérant de l’établissement est venu voir le client indisposé pour lui parler du tweet de mécontentement que le siège de Nespresso lui avait signalé. Quelques minutes plus tard, le serveur fautif est venu à son tour trouver le client pour lui expliquer qu’à cause de ce tweet, il risquait de perdre son travail.

Aux dernières nouvelles, le serveur en question n’est pas au chômage et tout s’est bien terminé. Mais ce café aurait pu rester en travers de la gorge d’un malheureux salarié pas assez zélé.

Alors merci qui ? Merci Twitter…

Un réseau social de microblogging qui a tout pour plaire

Je viens de découvrir Poodz grâce à un Twitt de Jean-Luc Raymond. (Traduction : je viens de découvrir une plate-forme de microblogging grâce à un message bref de Jean-Luc.)

Je dois dire que Poodz a tout pour plaire. On peut poster des mini-messages façon Twitter, mais aussi des clips audio ou vidéo. Mais la cerise sur le gâteau est que l’on peut aussi déposer des commentaires audio et vidéo. Si on ajoute à cela une bonne gestion de la vie privée avec la possibilité de poster des messages publics ou réservés à des amis, et la gestion de chaînes (channels), c’est une plate-forme qui est aussi utilisable à des fins professionnelles.

Bravo !