Sur les couches basses, infrastructures et plates-formes de développement, la révolution cloud computing n’a pas encore commencé. C’est en tout cas ce que révèle une nouvelle étude de MARKESS International. Selon cette étude, seulement 2 % des entreprises et administrations françaises se sont résolues à transférer leur infrastructure informatique dans le nuage (IaaS) et seulement 1 % utilisent des plates-formes applicatives (PaaS). En revanche, près du tiers des entreprises interrogées utilisent déjà des logiciels à la demande (SaaS), l’autre approche du cloud computing.
Les taux de pénétration de l’IaaS et du PaaS devraient toutefois considérablement augmenter dans les année qui viennent. L’étude indique qu’en 2013 ces chiffres passeront à 15 % pour l’IaaS et à 6 % pour le PaaS. On apprend également que les décideurs sont plutôt tentés par le cloud hybride. En effet, 29 % d’entre eux montrent leur préférence pour la combinaison cloud privé-cloud public.
Pour ce qui est de la virtualisation, MARKESS International révèle que c ‘est la virtualisation de serveurs qui est la plus répandue (35 %) alors que pour la virtualisation du poste de travail, le taux ne dépasse pas 11 %.
Les perspectives restent particulièrement favorables : le marché du cloud computing pèse aujourd’hui 2,3 milliards d’euros en France et devrait atteindre 3,3 milliards d’euros en 2013.