Le NFC gagne le mobile

Near Field Communication
Illustration : Erwin Boogert

La technologie NFC (Near Field Communication), dont l’utilisation la plus visible en France se fait à travers le pass Navigo de la RATP, s’apprête à marquer un tournant dans l’évolution du téléphone mobile. Le mécanisme, qui est déjà en phase d’expérimentation, permettra à un téléphone de réaliser une transaction avec un autre dispositif, sans contact physique. Il suffira, par exemple, d’approcher son téléphone pour valider un titre de transport, payer ses achats (m-paiement), ou bénéficier d’offres promotionnelles de proximité.

52 millions de téléphones NFC sont actuellement utilisés dans le monde, à en croire une étude du cabinet iSuppli. Ce chiffre sera multiplié par quatre d’ici 2014 selon la même source. En France, les trois opérateurs s’affairent en prévoyant notamment de mettre sur le marché en 2011 un million de téléphones NFC équipés d’une carte SIM sécurisée.

Pour en savoir plus : La planète mobile se met au « sans-contact », La Tribune du mercredi 23 février 2011, Page 7.

Cartographiez vos relations Linkedin avec inMaps

Linkedin Labs, plate-forme d’applications expérimentales de Linkedin, propose un outil pour représenter sous forme de cartes vos relations Linkedin. L’application inMaps représente les liens respectifs entre vos contacts et utilise un système de couleurs pour opérer des classements. Charge à vous ensuite de déterminer ce que ces couleurs veulent dire.

Dans mon cas, au 25 janvier 2011, cela donne la carte suivante :

cartographie Linkedin Jérôme Delacroix

Il est à noter que le système des applications Linkedin propose une option intéressante : vous pouvez décider pendant combien de temps une application peut accéder à vos données :

Autorisations applications Linkedin

Une innovation que l’on souhaite retrouver sur tous les réseaux sociaux !

En 2011, faites un cadeau à votre boss !

Les médias sociaux expliqués à mon bossYann Gourvennec nous annonce la sortie imminente de son ouvrage Les médias sociaux expliqués à mon boss, co-écrit avec Hervé Kabla. Ce livre fait le point sur les usages en entreprise des réseaux sociaux, sites participatifs et 2.0, en s’appuyant pour cela sur les témoignages des membres de l’Association Media Aces.

Les médias sociaux en entreprise sont aujourd’hui une réalité, pratiquée quotidiennement par des grands comptes et des PME. Mais il n’est pas toujours facile de convaincre sa Direction de leur pertinence et encore moins de mener des projets à bon escient, non pas parce que c’est à la mode, mais parce que c’est utile.

Les médias sociaux expliqués à mon boss fournit les clés pour relever ces deux défis. L’ouvrage, documenté, avec force graphiques, allie théorie et pratique. Il est ponctué par les dessins humoristiques de Fix, ce qui ne gâte rien !

Mettant en pratique ce qu’ils promeuvent, les auteurs ont eu la bonne idée de mettre en ligne tous les schémas de l’ouvrage. Qui plus est, il est possible de les réutiliser puisqu’ils sont sous licence Creative Commons !

Retrouvez ici les schémas et le livre pour qu’en 2011 votre entreprise soit résolument orientée Web social !

Récupérer mon nom de domaine ? Yes, Icann !

Dernière mise à jour : 3 mai 2015

Tous ceux qui ont déjà tenté de réserver un nom de domaine sur Internet ont été confrontés à cette situation : le nom cherché n’est plus disponible. En fait, pour les extensions génériques (gTLD) les plus connues comme les .com, .net et autres .org, c’est même la norme, et non l’exception. Comment expliquer ce phénomène ? En grande partie, par la pratique du domaining : des particuliers ou des sociétés ont réservé à l’avance des quantités industrielles de noms de domaine, dans l’espoir de pouvoir les revendre à bon prix à ceux qui voudraient réellement s’en servir.

Quelles sont les options pour une entreprise cherchant à mettre en ligne un nouveau site et rencontrant ce problème ?

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Pourquoi une philosophie du Web : conférence Sparkling Point

La réunion Sparkling Point du 29 septembre a été l’occasion de réfléchir à la nécessité d’une philosophie du Web en compagnie d’Alexandre Monnin, doctorant en philosophie sur ce sujet et intervenant au CNAM.

Ce fut une intervention très intéressante, parfois difficile à suivre pour les profanes ! Vous trouverez ci-dessous ma prise de notes, sous forme cartographique.

Pour la consulter, faites glisser la carte avec la souris et cliquez sur les noeuds pour les plier ou les déplier.

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Be Bio : mon 1er financement d’entreprise en P2P avec Friendsclear

Le financement participatif de création d’entreprise, vous connaissez ? Si la réponse est non, ce n’est guère étonnant, car le concept est très récent en France. Friendsclear Pro, sous l’égide de Jean-Christophe Capelli, est en train de faire un remarquable travail d’évangélisation sur ce marché naissant. Souhaitons-lui de tirer toute la réussite qu’il mérite de ce travail, ô combien ardu !

Mais de quoi s’agit-il ?

Friendsclear Pro permet de mettre en relation des internautes investisseurs avec des porteurs de projet de création ou reprise d’entreprise, pour les aider à boucler leur financement. Les entrepreneurs peuvent emprunter auprès de la communauté des investisseurs jusqu’à 15 000 euros sur 3 ans, à un taux de 5,96% ; les investisseurs, quant à eux, sont rémunérés jusqu’à 4,5%.

L’entrepreneur est invité à présenter son projet, en fournissant son business plan, son CV et tout autre document susceptible de donner une image fidèle de son entreprise. Il indique également la somme qu’il souhaite emprunter. Un espace Questions / Réponses lui permet d’être en lien avec ses prêteurs. A noter qu’il dispose d’une durée limitée pour réunir la somme qu’il demande auprès des investisseurs.

Pour ma part, je me suis incrit comme investisseur et viens de réaliser un premier prêt sur le projet Be Bio porté par Catherine Maugée. L’entreprise existe depuis fin 2009 et recourt à Friendsclear pour financer un investissement. Son activité consiste à distribuer des paniers de produits bio aux salariés des sociétés, via les CE ou les conciergeries d’entreprise.

Il est possible d’investir à partir de 100 euros. Je trouve ce concept séduisant pour plusieurs raisons :

– il offre une nouvelle source de financement pour les entrepreneurs

– il va dans le sens de l’encouragement à la prise de risque entrepreneurial

– il offre des perspectives de rentabilité intéressante pour les prêteurs

– il permet aux investisseurs de doser leur risque puisque le seuil minimal de prêt est très bas.

– bien évidemment, cette démarche s’inscrit dans la logique de l’économie coopérative que nous soutenons ici depuis 2004 !

En ce moment, Friendsclear abonde de 50 euros votre premier investissement, pour tout projet réussissant à boucler son financement. C’est le moment où jamais de faire le pas du financement participatif !

Prochaine conférence Media Aces : 6 octobre 2010

Media AcesLe 6 octobre 2010, à l’Ecole des Mines, 60 bd Saint-Michel à Paris, se tiendra la nouvelle conférence de l’Association Media Aces. Cette association regroupe des entreprises utilisant les médias sociaux (outils de micro-blogging, espaces de partage communautaires, blogs) dans un cadre professionnel.

Programme de la conférence

  • Philippe Incagnoli, Directeur marketing de Wall Street Institute France, présentera l’importance de la réputation en ligne pour un organisme de formation.
  • Frédéric Charles, Responsable Stratégie et gouvernance IT de Suez Environnement Lyonnaise des eaux, présentera ses premiers retours d’expérience suite à la mise en place de communautés en interne.
  • Deborah Draï, Responsable Communication du Groupe Kapa Santé, parlera de la santé 2.0 et de l’impact des médias sociaux sur le discours autour de la santé.

Les inscriptions sont ouvertes sur le site de Media Aces.



Wiki Art : oeuvres collectives en quête d’auteur ?

Crowd, photo de James Cridland

L’une des caractéristiques du Web 2.0 tel que décrit par Tim O’Reilly est son caractère “éditable” ou “piratable” (hackable en anglais). Les sites, services et applications se construisent par touches successives, en recomposant en permanence des briques existantes. C’est tout le sens des mash-ups (agrégation de contenus tirés d’autres sources) ou des applications utilisant les API d’autres services Web (Google Maps, Twitter, etc.)

Cette tendance n’est pas seulement technique, elle est comportementale. Le Los Angeles Times analyse dans son article
“Essay: Technology changes how art is created and perceived”
comment elle se traduit dans le domaine de l’art.

L’article prend plusieurs exemples. L’un d’entre eux est le Johnny Cash project. Il s’agit d’un site hommage à Johnny Cash sur lequel les internautes sont invités à construire collectivement un vidéo clip pour le titre “Ain’t no Grave”. Les internautes peuvent soumettre un dessin pour chaque image du clip et/ou voter pour leurs dessins préférés. Le résultat de ce processus de création collective (crowdsourcing) sera le clip final.

Un autre exemple est Reality Hunger, un ouvrage de David Shields réalisé comme un collage de 600 fragments tirés d’autres livres.

Le phénomène du “remix”, les reprises, dérivations, enrichissements d’oeuvres existantes, ont pris avec le Web 2.0 une ampleur sans précédent. Certes, les oeuvres inspirées de travaux antérieurs ne sont pas nouvelles. Le pop art a fait quant à lui du détournement un mode opératoire délibéré, que l’on pense à Andy Warhol ou Lichtenstein, par exemple. Mais jusqu’à présent un individu était à l’oeuvre, imprimait le plan d’ensemble de la reprise ou du collage, lui donnait son intention. C’est encore le cas de Reality Hunger. Mais la somme des retouches apportées par mille mains non coordonnées sur une initiative telle que le Johnny Cash project sera t-elle animée par un esprit donnant sa cohérence à l’ensemble ? On aboutirait alors à une oeuvre pas forcément anonyme (les participants peuvent laisser leur nom ou un pseudo) mais apersonnelle (ne reflétant aucune individualité) sinon impersonnelle ; une oeuvre aux milles contributeurs mais sans auteur. Sauf à penser que la collectivité soit mue par un inconscient collectif et que l’oeuvre reflète une personne transcendant la multitude…

Création d’entreprise : le choix coopératif

C’est devant un auditoire passionné rassemblé pour l’Assemblée Générale d’Ouvaton que Louis Montagne et Guillaume Castalino ont présenté les motivations qui les ont conduits à créer leurs sociétés sous la forme d’une SCOP, Société Coopérative de Production.

Guillaume Castalino a fondé sa web adgency, Pepperway, en 2009, avec 5 autres collègues. Après six mois de conception d’un outil de création de site Web convivial et ergonomique, la jeune société est partie à l’assaut du marché des TPE-PME désireuses d’être présentes sur Internet.

Louis Montagne, quant à lui, a quitté son poste de Directeur technique pour créer en 2004 sa société d’infogérance et d’hébergement avec un associé. Bearstech, qui compte aujourd’hui 22 collaborateurs, a une clientèle composée principalement de grands comptes et d’associations. La société accompagne également de jeunes entrepreneurs prometteurs.

S’installer en SCOP : un choix délibéré

Echaudés par les reprises à répétition de leur société, le F.A.I. Alice, d’abord par Tiscali, puis par Free, Guillaume Castalino et ses ex-collègues, devenus associés, ont décidé de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Ils ont investi la prime de départ qu’ils ont reçue lors du dernier plan social dans la création de leur propre structure. « Nous étions lassés des rachats à répétition motivés uniquement par la recherche d’une rentabilité à court terme », explique le dirigeant. « Nous voulions créer une structure pilotée par les salariés, avec une vision à plus long terme. »

Pour Louis Montagne, le statut de SCOP est particulièrement intéressant pour un entrepreneur qui crée une entreprise pour la première fois. « D’abord, ce statut vous impose d’avoir au minimum un associé : vous n’êtes donc pas isolé et avez quelqu’un avec qui confronter vos idées. Autre avantage non négligeable, le dirigeant d’une SCOP bénéficie du statut de salarié, avec les garanties que cela représente, notamment le fait de cotiser aux Assedics. »

Le statut de SCOP a également un impact direct sur le modèle de gestion de la société. « Nos salariés sont des experts capables de considérer l’intérêt global de l’entreprise et bénéficiant d’une indépendance importante», explique Louis Montagne. Cette indépendance se traduit notamment par la pratique du télétravail, qui concerne 50% des effectifs, et une certaine flexibilité dans l’organisation de la journée de travail du salarié.
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Cours introductif aux réseaux de neurones

L’appellation “pays émergent” est-elle encore d’actualité lorsqu’une université indienne, l’Indian Institute of Technology Kharagpur, met à disposition des vidéos d’une telle qualité ?

Prof.S. Sengupta, Department of Electronics and Electrical Communication Engineering, IIT Kharagpur

Plus de vidéos : National Programme on Technology Enhanced Learning