Prochainement dans toutes les bonnes librairies : un ouvrage sur les wikis !

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Prochainement paraîtra chez M2 Editions mon ouvrage sur les wikis, dans lequel j’essaie de présenter une vision à 360° de ce phénomène. Pourquoi un livre sur les wikis ? De longue date, j’ai été fasciné par les usages coopératifs des nouvelles technologies, et plus spécialement par les pratiques « massivement » collaboratives qui font l’objet de ce blog. Il y a quelques mois, alors que j’effectuais une recherche sur ces notions, j’ai découvert l’encyclopédie en ligne Wikipedia et j’ai été immédiatement frappé par les possibilités qu’elle offrait en termes d’édification collective de la connaissance. En poursuivant ma recherche autour de ce mot, nouveau pour moi, « wiki », j’ai découvert une galaxie de sites, d’approches paradoxales du travail en commun et d’usages collaboratifs ; simultanément, je fus frappé par l’absence d’ouvrage de référence sur le sujet, à la notable exception de « The Wiki Way » de Ward Cunningham, l’inventeur des wikis, livre assez technique et malheureusement non traduit en français. Je me dis qu’il y avait pourtant fort à dire sur les wikis, et que pour cela le livre papier présentait bien des avantages. Il permet en effet de synthétiser une information souvent éparse, de mettre un phénomène en perspective et de le faire connaître du plus grand nombre. Je décidai de relever le défi, et d’écrire un ouvrage en français pour faire le point sur les wikis, dans leurs aspects techniques, d’usages, voire philosophiques, réalisant en cela trois désirs : celui d’écrire, d’explorer des technologies et des démarches nouvelles, et de me perfectionner dans la connaissance et la pratique de la coopération. Au final, mon enquête m’a permis de rencontrer des communautés de passionnés à l’enthousiasme communicatif. Les wikistes se caractérisent par l’envie de faire avancer les choses en apportant leur pierre à des projets en commun. Sur un wiki, ‘toutes les contributions sont importantes, et aucune dégradation n’est grave’. Les mots d’ordre y sont “principe de confiance” et coopération. Une bouffée d’oxygène dans un monde de plus en plus craintif et sécuritaire.

La date exacte de parution de l’ouvrage sera prochainement annoncée sur Cooperatique. Restez à l’écoute !

Babel800, une jeune pousse suisse, met l’interprétariat à la portée de toutes les bourses.

Babel800

La jeune société Babel800 apporte une réponse originale à un besoin d’interprétariat courant qui ne trouvait pas de réponse jusqu’à présent. Imaginez que vous prépariez un voyage en Italie. Vous préférez partir par vos propres moyens et organiser vous-même votre voyage, vous avez donc réservé un hôtel par Internet, sans passer par une agence. Maintenant vous voulez avoir des renseignements précis sur cet hôtel et pour cela vous décidez de leur téléphoner. Il n’est pas évident que l’hôtelier napolitain vous comprendra, même si vous lui parlez en anglais. Imaginons une autre situation : un étudiant chinois cherche un logement en France, lit les petites annonces et décide d’appeler des propriétaires pour fixer rendez-vous. Comment se faire comprendre ? Ce sont deux cas dans lesquels le besoin de traduction est évident, mais où il est hors de question de faire appel à un coûteux interprète professionnel. Pourtant, de par le monde, certaines personnes polyglottes pourraient apporter un coup de main ponctuel. L’idée de Babel800 est de mettre en relation ces personnes avec celles qui ont un besoin de traduction par téléphone. Continue reading Babel800, une jeune pousse suisse, met l’interprétariat à la portée de toutes les bourses.

SETI@home a découvert un signal…”intéressant”

carte de la 2eme session d'observations de mars 2003

SETI@Home est le programme de recherche qui a rendu populaire le grid computing auprès d’un large public. Rappelons en deux mots de quoi il s’agit. Le principe est de faire analyser par les ordinateurs de milliers d’Internautes volontaires les signaux reçus par le radiotéléscope d’Arecibo (Puerto Rico) . Celui-ci scrute sans cesse l’univers à la recherche d’un éventuel signal extraterrestre, c’est-à-dire un signal lointain dont les caractéristiques ne pourraient pas être naturelles.

Depuis le démarrage du programme, les cinq milliards de signaux repérés par le programme se sont vus affectés un coefficient de probabilité pour mesurer la possibilité d’une origine extraterrestre. Les deux-cents signaux avec les meilleurs scores ont fait l’objet d’une session de ré-observation en mars 2003. Et parmi ces deux-cents signaux, une poignée a pu être observée une deuxième fois. A l’intérieur de cette poignée, un seul, baptisé du joli nom de SHGb02+14a, a vu son score augmenter.

Ces informations ont été reprises par le magazine New Scientist, déclenchant une forte excitation, qui a amené Dan Werthimer, scientifique en chef à l’université UC Berkeley et responsabe à SETI@Home, à déclarer que “l’éruption de déclarations selon lesquelles SETI@home aurait découvert un signal émananant probablement d’une civilisation extraterrestre est fortement exagérée”.

Effectivement, comme le précise le New Scientist, ce signal pourrait provenir d’un phénomène astrophysique naturel jamais observé jusqu’alors. Déjà en 1967, Jocelyn Bell Burnell, de l’Université de Bath au Royaume-Uni, avait détecté avec son équipe un signal incompréhensible pour l’époque…et qui s’était révélé être le premier enregistrement d’un pulsar ! Continue reading SETI@home a découvert un signal…”intéressant”

A noter sur vos tablettes : WikiSchool, mardi 7 septembre

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Chaque premier mardi du mois, la communauté wiki francophone CraoWiki organise une WikiSchool. Le but est de familiariser le grand public avec les wikis, un outil de coopération tout à fait fantastique. Pour rappel, un wiki est essentiellement un site Internet librement modifiable par tous ses visiteurs. Le plus bel exemple étant sans conteste l’encyclopédie coopérativeWikipedia.

Chaque WikiSchool est l’occasion de présenter le concept des wikis et de faire le point sur quelques sujets particuliers. Programme prévisionnel de la prochaine session : les wikis grand public et l’utilisation des wikis pour les documentalistes (entre autres). Pour plus de précision, rendez-vous sur la page concernée sur CraoWiki.

Détails pratiques :

quand : le mardi 7 septembre de 19h à 22h30 (?). Mais on part quand on veut !
où : Maison des métallos 94 rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris, M° Couronnes.
combien ça coûte : formation gratuite, boissons proposées à 1 euro.
dress code: aucun 🙂

Venez nombreux !

Logo wiki créé par Claire Allard, disponible sous license Art Libre.

La radio en Peer-to-peer

Mercora

Imaginez que vous puissiez mettre à la disposition de tous les internautes, ou d’une sélection de vos meilleurs amis, le catalogue complet de votre discothèque personnelle, et que vous puissiez diffuser dans le monde entier les morceaux que vous aimez.

C’est ce qui est rendu possible par Mercora, un logiciel de streaming en P2P. Concrètement, vous pouvez partager vos fichiers musicaux (mais aussi vos photos) avec tous les internautes en ligne qui ont installé le logiciel. Plusieurs options s’offrent à vous. Continue reading La radio en Peer-to-peer

A lire : les créatifs culturels en entreprise

Le site de l’UJJEF propose un article passionnant sur l’émergence d’un courant social dominant, les créatifs culturels ou “créateurs de culture”. Le texte retranscrit un échange entre Caroline Wirta, consultante en management interculturel, Eric Seuillet, fondateur et dirigeant d’un réseau de consultants, et Olivier Zara, président d’Axiopole, société spécialisée dans le conseil et la recherche en management de l’intelligence collective.

On retiendra notamment l’évocation par ce dernier du socle sur lequel repose l’intelligence collective, dont nous pensons ici qu’elle est l’étape la plus aboutie de la coopération : “L’intelligence collective repose sur 3 valeurs principales dont la valeur fondamentale est celle du partage : le partage de l’information, du pouvoir, de mes connaissances, de mon expérience, de mes compétences.

Puis ensuite vient la valeur responsabilité : la responsabilité de la décision, de ses actes (se sentir responsable de l’atteinte de ses objectifs mais également du développement durable de l’entreprise). Et pour finir la notion de respect des idées, de l’Autre et de l’être humain avec ses forces et ses faiblesses (cette conception est donc liée à la tolérance).”

Les créatifs culturels sont généralement des pionniers dans l’utilisation des outils de l’informatique coopérative. Ceux-ci sont des leviers puissants pour tirer tout le parti du nouvel état d’esprit décrit ci-dessus.

Puissance de calcul : n’en jetez plus !

Nos ordinateurs personnels ont une capacité de calcul toujours plus importante, donc nous n’exploitons qu’une infime partie. Je viens de terminer la lecture du numéro de juillet-août de Science et Vie Micro, et j’ai découvert avec effarement la configuration optimale qui devrait être nécessaire pour faire « tourner » LongHorn, le futur système d’exploitation de Microsoft : Pentium 4 à 4 GHZ, 1 Go de mémoire vive !

Alors je me suis livré à une petite expérience. J’ai enregistré le texte préparatoire à ce billet aux formats Word 97 et Word 2 (je n’ai pas évolué dans les versions de Word, Word 97 satisfaisant largement mes besoins).

Bilan : le même texte pèse 3 Ko avec Word 2 et 38 Ko avec Word 97.

Ceci n’est qu’un exemple de l’extraordinaire gaspillage de ressources (mémoire, capacité de calcul), qui est à l’œuvre dans nos ordinateurs personnels. Car franchement, qui, à part les hard gamers, ces fondus de jeux vidéo super réalistes, aura vraiment besoin quotidiennement d’un processeur cadencé à 1 GHz et de 1 Go de RAM ?

La loi de Moore, qui prévoit le doublement du nombre de transistors sur une puce tous les 18 mois, ne cesse d’être vérifiée. Mais force est de constater qu’il n’y a pas une évolution parallèle des besoins réels des utilisateurs.

D’un point de vue écologique, tout ça ne fait pas de sens. Cette course a la puissance a un coût, non seulement pour l’utilisateur final qui doit périodiquement renouveler son matériel, mais aussi pour les entreprises du secteur en frais de R&D. Continue reading Puissance de calcul : n’en jetez plus !

Premier forum des usages coopératifs

Depuis hier et jusqu’au 9 juillet se tient sur le campus de l’ENST Bretagne le premier « Forum des usages coopératifs ». Articulé autour de six rencontres thématiques, il fait notamment le point sur :

  • Les outils de l’écrit coopératif (wiki, CMS, blogs)
  • Les applications et les enjeux du haut débit local
  • Les pratiques culturelles et collectives liées aux nouvelles technologies
  • Des ateliers pratiques sont également prévus pour familiariser les quelque 250 participants aux implications du phénomène coopératif.

    Des articles et comptes-rendus devraient être mis en ligne dans les prochains jours sur le site officiel de la manifestation.

    Restez à l’écoute !

    Travail coopératif : le choix du wiki.

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    Issus du logiciel libre, les wikis, autrefois réservés à quelques férus d’informatique, gagnent aujourd’hui le monde de l’entreprise. Pour Cooperatique.com, Ludovic Dubost (Xwiki) nous présente les points forts de cette technologie et les facteurs clés de succès pour sa mise en place.

    Ludovic Dubost, 34 ans, a successivement occupé des fonctions de développeur chez Netscape, puis de Directeur Technique chez Netvalue. Dans cette société, il a été l’un des pionniers français de l’utilisation des wikis en entreprise. Aujourd’hui, il revient pour nous sur les avantages de cet outil.

    En tant que Directeur Technique, qu’est-ce qui vous a poussé à mettre en place un wiki ?

    Pour organiser les connaissances au sein de l’équipe technique, nous avons d’abord utilisé des systèmes classiques de bases de données, ou encore de répertoire partagé avec gestion de versions (CVS). Mais aucun de ces outils ne nous donnait entière satisfaction. En 2000, nous avons donc décidé d’essayer un wiki, plus précisément Twiki.

    Petit à petit, les membres de l’équipe ont commencé à créer des pages. Progressivement, le Marketing et les consultants ont également adopté l’outil, très apprécié pour sa souplesse et sa rapidité. A tel point que l’initiative Wiki s’est poursuivie après le rachat de Netvalue par Nielsen NetRatings : Twiki est toujours utilisé aujourd’hui, y compris aux Etats-Unis.

    Quels sont les avantages d’un wiki ?

    L’avantage principal est la disponibilité immédiate d’une information à jour. Dès que l’utilisateur clique sur « sauvegarder », sa contribution est immédiatement en ligne et ses collègues peuvent l’enrichir ou la modifier.

    Par ailleurs, sur un projet, les wikis sont un outil d’interaction qui structure l’information, là où la communication par e-mail la dilue. Ils permettent de réduire la courbe d’apprentissage pour les nouveaux intervenants. Il nous a par exemple été possible de préparer un projet confidentiel sur une zone protégée de notre wiki, avant de communiquer plus largement vers l’ensemble des équipes. A ce moment-là, il nous a suffi de déverrouiller l’espace protégé, et tous les collaborateurs concernés ont pu avoir accès immédiatement aux informations et travaux préparatoires déjà réalisés. De la même façon, le Wiki facilite l’accès à l’information pour les nouvelles recrues, ou lors des réorganisations des ressources humaines. Continue reading Travail coopératif : le choix du wiki.

    L’Europe des grilles de calcul passe à la vitesse supérieure

    Succédant à Datagrid, projet pionnier de l’Union Européenne dans le domaine du grid computing, son successeur, Egee (Enabling Grids for E-science in Europe), vient d’être officiellement lancé. Dotée d’un budget de 30 millions d’euros, cette nouvelle initiative, d’une durée prévue de 2 ans , se fixe pour objectif une disponibilité permanente de l’infrastructure de calcul 24 heures sur 24 pour les 70 organisations participantes (des universités et des centres de recherche) des 27 pays impliqués.

    La grille utilisera le système de transmission de données à très haut débit GEANT. Les deux premières applications concerneront la physique des particules et la recherche biomédicale.

    Ce projet de grande dimension et porté par les institutions reflète l’importance accordée par la communauté scientifique aux grilles de calcul. Si leurs débouchés paraissent encore lointains, c’est sans doute parce qu’elles concernent généralement la recherche fondamentale. Mais n’oublions pas que ce sont les avancées de celles-ci qui conditionnent les progrès des techniques de demain. En témoigne la déclaration de Fabrizio Gagliardi, Directeur du Projet Egee : “comme le Web, qui avait été développé à l’origine à des fins scientifiques, l’impact de la technologie émergente des grilles de calcul sur la société européenne est difficile à prévoir à ce stade, mais il sera probablement considérable.”