Folksonomie : le partage organisé

folksonomie

Le Web est une mine d’informations…mais encore faut-il qu’on puisse les trouver. D’autant plus qu’aujourd’hui, il est très facile de mettre des ressources en ligne, ce qui fait exploser la quantité de contenus disponibles. Pour répondre à la problématique de l’accessibilité des contenus partagés, une tendance émerge, invitant les internautes à catégoriser eux-mêmes leurs publications, à l’aide de mots clés ou étiquettes (les tags). Plusieurs exemples de cette “classification par les gens” (d’où le nom folksonomy) peuvent être signalés :

  • Del.icio.us

    Ce site vous propose de partager vos trouvailles, les sites qui vous paraissent les plus intéressants, à la manière d’une liste de signets commentés, en ligne. Vous pouvez décrire librement vos meilleures adresses sur Internet, pour permettre aux autres de les retrouver.

  • FLickr

    Ce site permet de partager des photos, en y ajoutant des mots clés ou des commentaires.

  • 43 things

    Nous avons tous des projets en tête…Combien ? Exactement 43, d’après 43things.com , qui, au-delà du clin d’oeil, invite ses visiteurs à partager les objectifs qu’ils se sont fixés et les progrès réalisés.

    L’initiative semble prendre de l’ampleur, puisqu’Amazon a choisi d’investir dans le capital de la start-up.

  • TagSurf

    Il s’agit d’un forum permettant de poster des messages en utilisant des mots clés, au lieu du simple classement par date ou fil de discussion habituel.

    Au final, ces quatre exemples illustrent comment les contenus apportés par les internautes sont de mieux en mieux décrits, par les internautes eux-mêmes, pour permettre de s’y retrouver.

    That’s all, folks !

    Pour en savoir plus, l’article de Wikipedia.

    via Ludoblog

  • Première conférence en-ligne sur les réseaux sociaux virtuels

    OSN2005

    Aujourd’hui vient de s’ouvrir Online Social Networks 2005, une conférence en ligne sur les réseaux sociaux électroniques sous l’égide de Groupjazz et Rheingold Associates.

    Jusqu’au 23 février prochain, des présentations et des discussions alterneront sur le thème de ces réseaux, de leurs usages et des outils permettant de les animer (blogs, wikis, réseaux FOAF – Friends of A Friend- , espaces collaboratifs, etc.)

    Déjà plus de 300 participants se sont inscrits, venant d’une quinzaine de pays. La conférence s’étend sur deux semaines pour permettre aux visiteurs d’interagir, quel que soit leur fuseau horaire et leurs disponibilités, essentiellement en mode asynchrone.

    Pour en savoir plus et vous s’inscrire.

    Encore un moteur de recherche basé sur un wiki

    Websbiggest

    Décidément, les wikis sont de plus en plus présents dans le monde de la recherche d’informations. Après Wikia, voici Websbiggest, un moteur qui prétend indexer plus de sites que tous ses concurrents (Google, Yahoo, MSN…) et qui ne manque pas d’originalités. En particulier, il associe les deux technologies de l’indexation automatique par des robots (spiders) et par des éditeurs humains (en mode wiki). La partie moteur de recherche est déjà originale en soi. En effet, Websbiggest a réalisé une copié virtuelle des domaines présents dans les bases whois, ce qui lui permet de tenir compte des sites récents ou réservés à une audience restreinte qui n’étaient pas pris en compte jusqu’alors par les concurrents. Deuxième originalité, Websbiggest classe les sites en fonction du trafic qu’ils génèrent, ce qui, d’après le porte-parole de la société, Adam Radly, “est une indication plus précise de la popularité des sites que les seuls hyperliens, qui ont tendance à favoriser les sites académiques ou les annuaires plutôt que les sites réellement populaires”. Mais la principale nouveauté provient du fait que Websbiggest a ajouté à ces fonctionnalités de moteur celles d’un wiki : ses utilisateurs peuvent proposer librement de nouveaux sites, ou modifier la description des sites qu’ils trouvent grâce à leurs recherches. Certes, selon Radly, “laisser les webmestres et les utilisateurs modifier eux-mêmes la description des sites peut être dangereux à court terme ; mais ces milliers de surfeurs éditeurs sont aussi ce qui rend notre moteur de recherche unique.” Comme toujours sur les wikis publics, et plus généralement sur Internet, il faudra donc prendre avec circonspection les informations trouvées grâce à Webbiggest. Mais faites le test de comparer ses résultats avec ceux de Google par exemple : il y a fort à parier que vous trouverez des sites qui n’apparaissaient pas auparavant dans les recherches.

    D’après une information de URLWire

    Travail coopératif et collectivités locales : retour sur expériences

    Travail coopératif et collectivités locales

    Synthèse d’un entretien avec M. Guy Fréry, Chargé de communication au SIVU (syndicat mixte à vocation unique des inforoutes de l’Ardèche), réalisée par Jean-Marc Raina. Janvier 2005.

    Le SIVU, a été créé au début de l’année 1996, et avait pour vocation initiale de fournir aux territoires ruraux une infrastructure et des outils informatiques, et d’en promouvoir les usages. Il a été novateur par la mise en place d’un programme ambitieux autour de la notion de travail coopératif. Aujourd’hui cet organisme rassemble 269 communes de l’Ardèche, de la Drôme et de la Loire, et est présidé par M. Maurice Quinkal.

    Même si le bilan de ces expériences est globalement très positif, l’interview se concentre sur les difficultés rencontrées dans la diffusion de ces fameux usages d’outils coopératifs.
    Vous pouvez retrouver l’entretien complet sur le site Autrans2005.

      La manière dont les institutions publiques et administrations, les entreprises, et le milieu éducatif se sont appropriés les outils mis à disposition

    Les difficultés rencontrées permettent de regrouper les outils en deux catégories différentes.

    En ce qui concerne les clubs communautaires, les listes de diffusion et l’agenda électronique partagé, les difficultés rencontrées tournent autour :

  • de la notion de masse critique d’utilisateurs à obtenir pour créer une dynamique qui s’autoentretient, et de l’importance de l’appropriation par les leaders ; l’expérience en milieu éducatif a révélé que le chevauchement de listes au niveaux local, régional et/ou national est problématique. Cela pose la question du bon emboîtement des territoires ‘’géo-localisés’’ et ‘’a-localisés’’. Par ailleurs, dans le cas de l’agenda, il apparaît nécessaire, au sein d’une structure donnée, que tous les membres l’utilisent, sous peine de voir l’outil rapidement abandonné
  • de l’écart entre la consultation, assez facilement adoptée, et les usages de participation et contribution, difficiles à susciter, que ce soit sur les listes de discussion ou les sites web dynamiques
  • d’un esprit individualiste de la part des entreprises, et d’un besoin fort de confiance en l’espace d’information partagée
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    Découvrez Wikia, le moteur de recherche qui est aussi un wiki

    Wikia

    Jimmy Wales, fondateur de Wikipedia, a lancé voici quelques semaines un moteur de recherche reposant sur les principes et les technologies des wikis : wikia.com. Sur ce site, ce sont les internautes qui renseignent eux-mêmes les liens qu’ils jugent intéressants. Après vous être identifié (ici, c’est obligatoire), vous pouvez indiquer une nouvelle URL, avec un titre et une description. C’est vous aussi qui choisissez les mots clés qui permettront aux autres internautes de trouver le site (la recherche, en revanche, est accessible sans identification). Un système d’étoiles vous permet également de noter la qualité du site. Conformément au principe des wikis, il vous suffit ensuite de valider pour que cette nouvelle adresse soit automatiquement enregistrée, sans modération. Si vous trouvez un site injurieux ou aux contenus illicites, vous pouvez tout simplement l’effacer de la base de données. La modération est donc faite par la communauté des chercheurs – référenceurs. A l’heure où sont écrites ces lignes, déjà plus de 360 000 pages ont été indexées.

    Mise à jour 13 février 2006 : à ce jour, les fonctionnalités de moteur de recherche ne sont plus disponibles. Le site Wikia existe toujours et donne notamment accès à la ferme à wikis Wikicities et aux encyclopédies Uncyclopedia et Memory Alpha.

    Mise à jour 9 avril 2006 : Le 27 mars 2006, Wikia a annoncé une levée de fonds en premier tour de 4 millions de dollars.

    Présentation du projet EGEE

    EGEE

    Dans la lignée du Café des Techniques du 18 novembre dernier, j’ai pu me procurer, grâce à la gentillesse d’Anita Castiel et des équipes de Fabrizio Gagliardi, la présentation que ce dernier a faite du projet européen EGEE dont il assume la direction. EGEE (Enabling Grids for E-science in Europe), déjà présenté sur Cooperatique en juin dernier, est révélateur de l’importance accordée par l’Union Européenne aux grilles de calcul.

    Télécharger la présentation.
    Le site d’EGEE

    World Community Grid, une initiative de grille humanitaire

    World Community Grid

    Un programme de grille de calcul dédié à des fins humanitaires a été lancé, soutenu par IBM pour l’aspect technique et infrastructure, et United Devices pour la plate-forme de grille proprement dite. Ce programme a une vocation généraliste. Des projets peuvent être soumis à un comité d’approbation, formé notamment de personnalités d’IBM, des Nations Unies et de l’OMS. L’accent est mis en effet sur la recherche médicale. Côté utilisateur, on retrouve des fonctionnalités classiques d’économiseur d’écran, d’inscription dans une équipe, d’évalutation du travail déjà effectué, etc. Le logiciel à installer présente une ergonomie particulièrement soignée.

    Tout savoir sur le projet et s’incrire pour participer

    Rencontre au Café des Techniques sur “La grille, super ordinateur mondial”

    La grille super ordinateur mondial

    Sylvie Colleu me signale la prochaine rencontre du Café des Techniques, organisée au Musée des Arts et Métiers, sur le thème des grilles de calcul. En voici le programme :

    « La grille, super ordinateur mondial »

    Jeudi 18 novembre 2004, de 18h30 à 20h Musée des arts et métiers
    60, rue Réaumur – 75003 Paris Métro : Réaumur-Sébastopol ou Arts et Métiers – Bus : 20,38,39,47
    www.arts-et-metiers.net
    Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscriptions au 01 53 01 82 70 ou à conferences AT arts-et-metiers.net

    Après la toile, voici la grille ou plutôt les grilles

    L’idée est simple : proposer un accès à la demande à un réservoir quasi illimité de ressources informatiques.

    Plus qu’une simple communication entre machines, il s’agit d’une véritable mutualisation des ressources d’un parc d’ordinateurs hétérogènes et dispersés dans le monde. Cette technologie du Grid computing (Globalisation des ressources informatiques et des données) offre alors une puissance de calcul et une capacité de stockage inégalées. C’est aussi la possibilité d’échanger de l’information au sein d’une organisation virtuelle liée par un intérêt commun.
    Imaginées pour répondre aux besoins des scientifiques confrontés à un volume sans cesse croissant de données à analyser, les grilles couvrent une large gamme d’applications.
    Quels sont les obstacles au développement de cette technologie ? A qui cela bénéficie-t-il ? Quelles sont les applications spécifiques du Grid computing ? Quels en sont les utilisateurs potentiels ? Cela peut-il accroître la “fracture numérique” ? Continue reading Rencontre au Café des Techniques sur “La grille, super ordinateur mondial”

    Sondage : les wikis vus par leurs utilisateurs

    wiki

    Pour mieux comprendre les utilisations et les attentes concernant les wikis, j’ai eu l’idée de réaliser un sondage auprès de la WikiSphere francophone. Celui-ci a été réalisé en ligne et par administration de questionnaires du 16 août au 7 septembre 2004. Il ne prétend pas à une rigueur scientifique absolue mais permet de dégager certaines grandes tendances. Le premier constat est une accélération de la prise de conscience du phénomène Wiki à partir de 2003, sans doute liée à la popularité croissante de wikis “stars” comme Wikipedia. Autre enseignement : la majorité des 90 répondants s’intéresse bien davantage aux usages des wikis qu’à la technologie qui est derrière. Globalement, la logique de fonctionnement des wikis est bien connue et acceptée, notamment en termes de rédaction collective : 92% apportent du contenu auw wikis qu’ils visitent, plus des deux tiers n’hésitent pas à modifier du contenu et les trois quarts ne sont pas choqués que l’on modifie leur propre texte. 88 % se déclarent également prêts à utiliser des wikis à des fins professionnelles, si ce n’est déjà fait. Bref, les répondants s’avèrent plutôt enthousiastes, même si cet enthousiasme est à mettre dans la perspective de la nature de l’échantillon choisi, à savoir un public plutôt éclairé utilisant des wikis.
    Présentation synthétique des résultats (Powerpoint).
    Télécharger les résultats et l’analyse détaillés (Word)

    Des réseaux et des hommes

    Des réseaux et des hommes

    Dans son essai, « Des réseaux et des hommes », Yann Gourvennec nous livre une analyse pertinente de la place des réseaux informels dans le management. Le texte est publié par épisodes sur le site Visionarymarketing, mais les lecteurs de Cooperatique peuvent d’ores et déjà le télécharger en intégralité et en exclusivité.

    Yann Gourvennec, Alliance Partner chez France Télécom, nous présente le fruit de plusieurs années de réflexion et de pratique des réseaux informels. Il faut entendre par là des réseaux humains se formant naturellement par cooptation et volonté de coopérer indépendamment des organigrammes. Il en relève la complexité, au sens d’Edgar Morin, et constate avec amusement comment ils se sont transformés, en quelques années, d’une approche hautement subversive à un must que tout bon manager se doit d’encourager. L’essai démontre comment le développement d’Internet et de la pensée en réseau sont intimement liés et les changements qu’ils ont opéré dans la manière même dont nous abordons les problèmes. Enfin, Yann Gourvennec décrit pour nous quelques uns des outils matérialisant les réseaux informels, des réseaux sociaux de type FOAF (Friend Of A Friend) aux plates-formes collaboratives, en passant, bien sûr, par les wikis.

    Découvrez Visionarymarketing, le site de réflexion et de prospective sur le marketing.
    Téléchargez « Des réseaux et des hommes »