Be Bio : mon 1er financement d’entreprise en P2P avec Friendsclear

Le financement participatif de création d’entreprise, vous connaissez ? Si la réponse est non, ce n’est guère étonnant, car le concept est très récent en France. Friendsclear Pro, sous l’égide de Jean-Christophe Capelli, est en train de faire un remarquable travail d’évangélisation sur ce marché naissant. Souhaitons-lui de tirer toute la réussite qu’il mérite de ce travail, ô combien ardu !

Mais de quoi s’agit-il ?

Friendsclear Pro permet de mettre en relation des internautes investisseurs avec des porteurs de projet de création ou reprise d’entreprise, pour les aider à boucler leur financement. Les entrepreneurs peuvent emprunter auprès de la communauté des investisseurs jusqu’à 15 000 euros sur 3 ans, à un taux de 5,96% ; les investisseurs, quant à eux, sont rémunérés jusqu’à 4,5%.

L’entrepreneur est invité à présenter son projet, en fournissant son business plan, son CV et tout autre document susceptible de donner une image fidèle de son entreprise. Il indique également la somme qu’il souhaite emprunter. Un espace Questions / Réponses lui permet d’être en lien avec ses prêteurs. A noter qu’il dispose d’une durée limitée pour réunir la somme qu’il demande auprès des investisseurs.

Pour ma part, je me suis incrit comme investisseur et viens de réaliser un premier prêt sur le projet Be Bio porté par Catherine Maugée. L’entreprise existe depuis fin 2009 et recourt à Friendsclear pour financer un investissement. Son activité consiste à distribuer des paniers de produits bio aux salariés des sociétés, via les CE ou les conciergeries d’entreprise.

Il est possible d’investir à partir de 100 euros. Je trouve ce concept séduisant pour plusieurs raisons :

– il offre une nouvelle source de financement pour les entrepreneurs

– il va dans le sens de l’encouragement à la prise de risque entrepreneurial

– il offre des perspectives de rentabilité intéressante pour les prêteurs

– il permet aux investisseurs de doser leur risque puisque le seuil minimal de prêt est très bas.

– bien évidemment, cette démarche s’inscrit dans la logique de l’économie coopérative que nous soutenons ici depuis 2004 !

En ce moment, Friendsclear abonde de 50 euros votre premier investissement, pour tout projet réussissant à boucler son financement. C’est le moment où jamais de faire le pas du financement participatif !

Première chronique sur Enviedentreprendre.com

A l’invitation d’Olivier Marone, je tiendrai chaque premier lundi du mois une chronique sur Enviedentreprendre.com sur le thème : “Manager par la coopération et les rapports gagnant-gagnant”. Retrouvez dès à présent le premier article de la série : “l’évolution de la coopération…et moi, et moi, et moi”.

Ebauche d’un centre de ressources pour Coopératique

Centre de ressources
Très rapidement, en guise de prélude au week-end, je crée une nouvelle page “Centre de ressources” dans laquelle je présenterai plusieurs sites, études, livres, etc., dignes d’intérêt dans le domaine de la coopération. Cette page est ouverte aux commentaires et aux suggestions.

Bon week-end à tous !

Pop’ Coop : rendre la coopération populaire

Cooperation Commons
Pop’ Coop est une nouvelle catégorie sur ce blog pour toutes les initiatives visant à populariser les concepts de la coopération. Pour bien commencer, mentionnons Cooperation Commons, une mine de documents et un blog collectif pour discuter sur les façons dont la coopération peut aider à améliorer notre monde dérangé. Le texte introductif du site parle de lui-même : « Ne serait-ce qu’en comprenant un petit peu mieux les dynamiques à l’œuvre dans la coopération et l’action collective, nous obtiendrions des avantages énormes, tant dans le domaine des relations internationales que dans celui de la résolution des conflits, l’évolution des institutions économiques ou encore l’avenir de la gouvernance démocratique de la société civile. » J’aime beaucoup cette idée selon laquelle une augmentation, même légère, de notre prise de conscience peut amener d’énormes avantages. Partant de là, à quels progrès pourrions-on prétendre si nous étions tous instruits au sujet de la coopération ?