Innovation ouverte et co-design : les grands groupes s’y mettent

Yann Glever
Yann Glever

J’ai eu récemment le plaisir d’interviewer Yann Glever, fondateur d’une toute jeune société d’accompagnement en innovation, eeVee.

Yann a une longue expérience à la fois en startups et en grands groupes (Orange, Deloitte). Son point de vue est donc très intéressant sur la manière dont les grands groupes peuvent s’inspirer de l’ “esprit startup” pour innover.

 

Jérôme Delacroix : Yann, qu’est-ce qui est selon toi essentiel pour une entreprise qui souhaite innover ? Continue reading Innovation ouverte et co-design : les grands groupes s’y mettent

NETVA : ouvre les portes des Etats-Unis aux jeunes entreprises françaises

Netva - New-England Technology Venture Accelerator
Netva

La 4eme édition du concours Netva, lancée depuis le 7 février, est proposée aux jeunes start-up innovantes et technologiques françaises.
NETVA (New Technology Venture Accelerator), est un programme de formation et d’exposition sur le marché américain des jeunes entreprises innovantes. NETVA a reçu le premier prix «Recherche et Innovation» du concours des «Initiatives de l’Économie 2010». De plus ce programme est organisé par la Mission pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, en partenariat avec le réseau RETIS mais regroupe également des partenaires tels que Microsoft Bizspark, UBIFRANCE ou encore Oséo.

Les entreprises lauréates (une dizaine) auront l’opportunité d’être en immersion aux Etats-Unis, dans les deux écosystèmes les plus dynamiques du monde : la Silicon Valley (San Francisco) ainsi que le Massachusetts (Boston).
D’après Antoine Mynard, attaché pour la science et la technologie au Consulat de France à Boston « Les jeunes entreprises technologiques françaises sont très bien perçues aux États-Unis », il confie également le fait qu’ « Elles sont inventives, innovantes. En revanche, elles pêchent au niveau de la preuve du concept et de leur business plan.»
Le programme Netva propose aux entreprises sélectionnées un accompagnement intégralement personnalisé, cela a pour but de développer leur exposition sur le sol américain et de leur permettre d’accéder à des conseils et à une prise en charge totalement adaptés à leurs besoins. Les lauréat auront donc accès à plusieurs aides :

  • Un accompagnement réalisé par un mentor américain qui aide à créer une connexion en l’entreprise et l’écosystème,
  • Des formations et des séminaires permettant de mieux comprendre et d’optimiser les différentes stratégies d’implantation,
  • Une mise en relation avec des professionnels, contact avec les différents partenaires du programme, participation à des évènements de grande ampleur…

Ce concours, proposé par Netva, se présente donc comme étant un réel tremplin pour les start-ups technologiques françaises ayant
pour ambition de s’implanter durablement sur le sol américain.
Depuis la création du programme, plus d’une centaine de rencontres entre les start-ups et des industriels locaux ont été organisé, de nombreux partenariats ont donc vu le jour et de temps en temps avec des organisations de prestige telles que Harvard ou IBM. Netva met à disposition sur la page Facebook du concours le bilan de l’édition 2012 : Bilan NETVA 2012.

Comment participer au concours Netva 2013 ?

Le concours est ouvert à toutes les start-ups technologiques ayant une forte capacité d’innovation et se trouvant en phase de lancement ou de développement. Les inscriptions sont ouvertes du 7 février au 7 avril 2013 en allant sur le site : NETVA.

Le jury, qui est composé de professionnels du développement international d’entreprises mais également d’experts français et américains dans l’accompagnement, se réunira durant le mois de Mai afin de sélectionner les futurs candidats pour l’édition 2013.

En 2013, pourquoi pas vous ?

La carte de France de la finance participative

Sympathique initiative que celle  de Catherine Wendell de Friendsclear. Elle publie sous forme de Google Map une photo instantanée de tous les projets  financés ou en cours de financement par Friendsclear, spécialiste du prêt entre particuliers.

On voit que l’Hexagone entier est concerné !


Afficher FriendsClear, entrepreneurs financés en P2P sur une carte plus grande

Be Bio : mon 1er financement d’entreprise en P2P avec Friendsclear

Le financement participatif de création d’entreprise, vous connaissez ? Si la réponse est non, ce n’est guère étonnant, car le concept est très récent en France. Friendsclear Pro, sous l’égide de Jean-Christophe Capelli, est en train de faire un remarquable travail d’évangélisation sur ce marché naissant. Souhaitons-lui de tirer toute la réussite qu’il mérite de ce travail, ô combien ardu !

Mais de quoi s’agit-il ?

Friendsclear Pro permet de mettre en relation des internautes investisseurs avec des porteurs de projet de création ou reprise d’entreprise, pour les aider à boucler leur financement. Les entrepreneurs peuvent emprunter auprès de la communauté des investisseurs jusqu’à 15 000 euros sur 3 ans, à un taux de 5,96% ; les investisseurs, quant à eux, sont rémunérés jusqu’à 4,5%.

L’entrepreneur est invité à présenter son projet, en fournissant son business plan, son CV et tout autre document susceptible de donner une image fidèle de son entreprise. Il indique également la somme qu’il souhaite emprunter. Un espace Questions / Réponses lui permet d’être en lien avec ses prêteurs. A noter qu’il dispose d’une durée limitée pour réunir la somme qu’il demande auprès des investisseurs.

Pour ma part, je me suis incrit comme investisseur et viens de réaliser un premier prêt sur le projet Be Bio porté par Catherine Maugée. L’entreprise existe depuis fin 2009 et recourt à Friendsclear pour financer un investissement. Son activité consiste à distribuer des paniers de produits bio aux salariés des sociétés, via les CE ou les conciergeries d’entreprise.

Il est possible d’investir à partir de 100 euros. Je trouve ce concept séduisant pour plusieurs raisons :

– il offre une nouvelle source de financement pour les entrepreneurs

– il va dans le sens de l’encouragement à la prise de risque entrepreneurial

– il offre des perspectives de rentabilité intéressante pour les prêteurs

– il permet aux investisseurs de doser leur risque puisque le seuil minimal de prêt est très bas.

– bien évidemment, cette démarche s’inscrit dans la logique de l’économie coopérative que nous soutenons ici depuis 2004 !

En ce moment, Friendsclear abonde de 50 euros votre premier investissement, pour tout projet réussissant à boucler son financement. C’est le moment où jamais de faire le pas du financement participatif !

Création d’entreprise : le choix coopératif

C’est devant un auditoire passionné rassemblé pour l’Assemblée Générale d’Ouvaton que Louis Montagne et Guillaume Castalino ont présenté les motivations qui les ont conduits à créer leurs sociétés sous la forme d’une SCOP, Société Coopérative de Production.

Guillaume Castalino a fondé sa web adgency, Pepperway, en 2009, avec 5 autres collègues. Après six mois de conception d’un outil de création de site Web convivial et ergonomique, la jeune société est partie à l’assaut du marché des TPE-PME désireuses d’être présentes sur Internet.

Louis Montagne, quant à lui, a quitté son poste de Directeur technique pour créer en 2004 sa société d’infogérance et d’hébergement avec un associé. Bearstech, qui compte aujourd’hui 22 collaborateurs, a une clientèle composée principalement de grands comptes et d’associations. La société accompagne également de jeunes entrepreneurs prometteurs.

S’installer en SCOP : un choix délibéré

Echaudés par les reprises à répétition de leur société, le F.A.I. Alice, d’abord par Tiscali, puis par Free, Guillaume Castalino et ses ex-collègues, devenus associés, ont décidé de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Ils ont investi la prime de départ qu’ils ont reçue lors du dernier plan social dans la création de leur propre structure. « Nous étions lassés des rachats à répétition motivés uniquement par la recherche d’une rentabilité à court terme », explique le dirigeant. « Nous voulions créer une structure pilotée par les salariés, avec une vision à plus long terme. »

Pour Louis Montagne, le statut de SCOP est particulièrement intéressant pour un entrepreneur qui crée une entreprise pour la première fois. « D’abord, ce statut vous impose d’avoir au minimum un associé : vous n’êtes donc pas isolé et avez quelqu’un avec qui confronter vos idées. Autre avantage non négligeable, le dirigeant d’une SCOP bénéficie du statut de salarié, avec les garanties que cela représente, notamment le fait de cotiser aux Assedics. »

Le statut de SCOP a également un impact direct sur le modèle de gestion de la société. « Nos salariés sont des experts capables de considérer l’intérêt global de l’entreprise et bénéficiant d’une indépendance importante», explique Louis Montagne. Cette indépendance se traduit notamment par la pratique du télétravail, qui concerne 50% des effectifs, et une certaine flexibilité dans l’organisation de la journée de travail du salarié.
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LanouvellePME.fr : réseau associatif et solidaire pour entrepreneurs

Créer une PME, c’est souvent affronter une certaine solitude. On ne quitte pas impunément les sentiers battus du salariat ; quand on est chômeur, la prise de risque n’est pas toujours facile, surtout dans les Zones Urbaines Sensibles. Partant de ce constat, Abdellah Aboulharjan a créé l’Association 1901 “La Nouvelle PME”, qu’il gère comme une entreprise. Sa mission ? Donner de la visibilité aux entrepreneurs qui se lancent, les coacher, les mettre en relation avec d’autres entrepreneurs et des partenaires. Elle mise pour cela sur deux moyens : son implantation dans un espace de co-working, la Ruche, propre à la “fertilisation croisée” des talents, d’une part; un espace de travail collaboratif, lanouvellepme.fr, permettant aux entrepreneurs de s’organiser et d’échanger en ligne, d’autre part. Ecoutons Abdellah Aboulharjan nous présenter son activité, dans les locaux de la Ruche :