Einstein@Home

Einstein@Home

Dans le cadre de l’année mondiale de la physique, l’Université de Wisconsin (Milwaukee) a lancé le programme de grille de calcul publique Einstein@Home. L’objectif est de valider expérimentalement la théorie d’Einstein sur les ondes gravitationnelles. Ces ondes, prédites par la théorie générale de la Relativité, n’ont jamais été observées empiriquement. Cela est dû en partie au fait que les nouveaux détecteurs qui permettraient de prouver l’existence de ces ondes nécessitent une puissance de calcul phénoménale. C’est là qu’intervient Einstein@Home, en proposant de distribuer les calculs correspondants à 600 heures d’observation de l’observatoire américain LIGO (Laser Interferometer Gravitational wave Observatory), soit plus de 30 Go de données. Selon Bruce Allen, responsable du projet à l’université de Wisconsin, “si nous trouvions un signal attestant l’existence des ondes gravitationnelles, ce serait un moment exceptionnel, à la fois pour la physique théorique et la physique expérimentale. Ce serait aussi la première percée scientifique de ce type rendue possible par une grille de calcul publique.”

Via Smartmobs et Newscientist.

Les réseaux sociaux, c’est bon pour la santé !

Gencache, réseau social de santé

Aux Etats-Unis, une start-up applique le principe des réseaux sociaux à la santé. Sur le site Gencache, pour l’instant en version alpha, vous pouvez indiquer vos centres d’intérêt santé, éventuellement les symptômes dont vous souffrez, entrer en contact avec des personnes ayant les mêmes préoccupations, et inviter vos connaissances à rejoindre votre réseau. Rien de très folichon, donc, mais le système n’est pas dénué d’intérêt. Il peut permettre de briser l’isolement de malades ou de personnes souffrant de gênes chroniques ; ils peuvent ainsi échanger des astuces pour mieux être au quotidien, discuter les effets secondaires de tel ou tel médicament, etc. Bref, une parole est libérée, et le fait que des souffrants puissent s’exprimer est déjà très bénéfique. Par ailleurs, le site s’adresse aussi à des personnes en bonne santé, et qui souhaitent le rester, par de bonnes pratiques quotidiennes : exercice physique, alimentation saine, etc. Continue reading Les réseaux sociaux, c’est bon pour la santé !

Pour rechercher sur le Net, travaillez en équipe !

Eurekster, moteur de recherche social

La recherche d’informations sur le Web bénéficie des avancées en matière de réseaux sociaux virtuels. Ainsi, le moteur de recherche Eurekster vous permet de partager vos recherches avec votre réseau. Une fois inscrit, il vous suffit de créer autant de recherches collaboratives (Search parties) que vous le désirez et d’y convier vos contacts. A partir de ce moment, vous faites cause commune pour vos recherches : vos requêtes vont s’influencer mutuellement. Par exemple, si vous et vos amis vous intéressez à Renoir, et que vous cliquez uniquement sur les liens concernant le cinéaste, Eurekster affinera automatiquement ses résultats : il affichera systématiquement en tête les sites sur Jean Renoir, et non pas sur le peintre Pierre Auguste Renoir. Ainsi, vous pouvez partager les sites qui vous paraissent les plus pertinents avec vos contacts en les faisant remonter dans le classement des résultats ou, à l’inverse, éliminer les autres. Continue reading Pour rechercher sur le Net, travaillez en équipe !

Sun dévoile sa stratégie en termes de grilles de calcul

Sun dévoile son offre de grille de calcul

Sur son campus de la Silicon Valley, Sun a présenté devant des journalistes son offre de grilles de calcul. La conférence de presse réunissait notamment Jonathan Schwartz, Chief Operational Officer de Sun (photo) et Scott McNealy, PDG de la société. Ils sont notamment revenus sur le positionnement d’offre globale et intégrée de Sun en matière de grille : capacité à fournir à la fois la plate-forme technique, le moteur de grille (grid engine), le système d’exploitation, etc. Le tout pour un dollar de l’heure de calcul. A la question des journalistes sur les offres des concurrents, Scott McNealy a répondu que la seule société capable de jouer dans la même cour que Sun était IBM, mais avec un positionnement tout à fait différent.

Retrouvez plus de détails dans une vidéo de trois minutes (en anglais) sur ZDnet.fr

Folksonomie : le partage organisé

folksonomie

Le Web est une mine d’informations…mais encore faut-il qu’on puisse les trouver. D’autant plus qu’aujourd’hui, il est très facile de mettre des ressources en ligne, ce qui fait exploser la quantité de contenus disponibles. Pour répondre à la problématique de l’accessibilité des contenus partagés, une tendance émerge, invitant les internautes à catégoriser eux-mêmes leurs publications, à l’aide de mots clés ou étiquettes (les tags). Plusieurs exemples de cette “classification par les gens” (d’où le nom folksonomy) peuvent être signalés :

  • Del.icio.us

    Ce site vous propose de partager vos trouvailles, les sites qui vous paraissent les plus intéressants, à la manière d’une liste de signets commentés, en ligne. Vous pouvez décrire librement vos meilleures adresses sur Internet, pour permettre aux autres de les retrouver.

  • FLickr

    Ce site permet de partager des photos, en y ajoutant des mots clés ou des commentaires.

  • 43 things

    Nous avons tous des projets en tête…Combien ? Exactement 43, d’après 43things.com , qui, au-delà du clin d’oeil, invite ses visiteurs à partager les objectifs qu’ils se sont fixés et les progrès réalisés.

    L’initiative semble prendre de l’ampleur, puisqu’Amazon a choisi d’investir dans le capital de la start-up.

  • TagSurf

    Il s’agit d’un forum permettant de poster des messages en utilisant des mots clés, au lieu du simple classement par date ou fil de discussion habituel.

    Au final, ces quatre exemples illustrent comment les contenus apportés par les internautes sont de mieux en mieux décrits, par les internautes eux-mêmes, pour permettre de s’y retrouver.

    That’s all, folks !

    Pour en savoir plus, l’article de Wikipedia.

    via Ludoblog

  • Première conférence en-ligne sur les réseaux sociaux virtuels

    OSN2005

    Aujourd’hui vient de s’ouvrir Online Social Networks 2005, une conférence en ligne sur les réseaux sociaux électroniques sous l’égide de Groupjazz et Rheingold Associates.

    Jusqu’au 23 février prochain, des présentations et des discussions alterneront sur le thème de ces réseaux, de leurs usages et des outils permettant de les animer (blogs, wikis, réseaux FOAF – Friends of A Friend- , espaces collaboratifs, etc.)

    Déjà plus de 300 participants se sont inscrits, venant d’une quinzaine de pays. La conférence s’étend sur deux semaines pour permettre aux visiteurs d’interagir, quel que soit leur fuseau horaire et leurs disponibilités, essentiellement en mode asynchrone.

    Pour en savoir plus et vous s’inscrire.

    Encore un moteur de recherche basé sur un wiki

    Websbiggest

    Décidément, les wikis sont de plus en plus présents dans le monde de la recherche d’informations. Après Wikia, voici Websbiggest, un moteur qui prétend indexer plus de sites que tous ses concurrents (Google, Yahoo, MSN…) et qui ne manque pas d’originalités. En particulier, il associe les deux technologies de l’indexation automatique par des robots (spiders) et par des éditeurs humains (en mode wiki). La partie moteur de recherche est déjà originale en soi. En effet, Websbiggest a réalisé une copié virtuelle des domaines présents dans les bases whois, ce qui lui permet de tenir compte des sites récents ou réservés à une audience restreinte qui n’étaient pas pris en compte jusqu’alors par les concurrents. Deuxième originalité, Websbiggest classe les sites en fonction du trafic qu’ils génèrent, ce qui, d’après le porte-parole de la société, Adam Radly, “est une indication plus précise de la popularité des sites que les seuls hyperliens, qui ont tendance à favoriser les sites académiques ou les annuaires plutôt que les sites réellement populaires”. Mais la principale nouveauté provient du fait que Websbiggest a ajouté à ces fonctionnalités de moteur celles d’un wiki : ses utilisateurs peuvent proposer librement de nouveaux sites, ou modifier la description des sites qu’ils trouvent grâce à leurs recherches. Certes, selon Radly, “laisser les webmestres et les utilisateurs modifier eux-mêmes la description des sites peut être dangereux à court terme ; mais ces milliers de surfeurs éditeurs sont aussi ce qui rend notre moteur de recherche unique.” Comme toujours sur les wikis publics, et plus généralement sur Internet, il faudra donc prendre avec circonspection les informations trouvées grâce à Webbiggest. Mais faites le test de comparer ses résultats avec ceux de Google par exemple : il y a fort à parier que vous trouverez des sites qui n’apparaissaient pas auparavant dans les recherches.

    D’après une information de URLWire

    Découvrez Wikia, le moteur de recherche qui est aussi un wiki

    Wikia

    Jimmy Wales, fondateur de Wikipedia, a lancé voici quelques semaines un moteur de recherche reposant sur les principes et les technologies des wikis : wikia.com. Sur ce site, ce sont les internautes qui renseignent eux-mêmes les liens qu’ils jugent intéressants. Après vous être identifié (ici, c’est obligatoire), vous pouvez indiquer une nouvelle URL, avec un titre et une description. C’est vous aussi qui choisissez les mots clés qui permettront aux autres internautes de trouver le site (la recherche, en revanche, est accessible sans identification). Un système d’étoiles vous permet également de noter la qualité du site. Conformément au principe des wikis, il vous suffit ensuite de valider pour que cette nouvelle adresse soit automatiquement enregistrée, sans modération. Si vous trouvez un site injurieux ou aux contenus illicites, vous pouvez tout simplement l’effacer de la base de données. La modération est donc faite par la communauté des chercheurs – référenceurs. A l’heure où sont écrites ces lignes, déjà plus de 360 000 pages ont été indexées.

    Mise à jour 13 février 2006 : à ce jour, les fonctionnalités de moteur de recherche ne sont plus disponibles. Le site Wikia existe toujours et donne notamment accès à la ferme à wikis Wikicities et aux encyclopédies Uncyclopedia et Memory Alpha.

    Mise à jour 9 avril 2006 : Le 27 mars 2006, Wikia a annoncé une levée de fonds en premier tour de 4 millions de dollars.

    Présentation du projet EGEE

    EGEE

    Dans la lignée du Café des Techniques du 18 novembre dernier, j’ai pu me procurer, grâce à la gentillesse d’Anita Castiel et des équipes de Fabrizio Gagliardi, la présentation que ce dernier a faite du projet européen EGEE dont il assume la direction. EGEE (Enabling Grids for E-science in Europe), déjà présenté sur Cooperatique en juin dernier, est révélateur de l’importance accordée par l’Union Européenne aux grilles de calcul.

    Télécharger la présentation.
    Le site d’EGEE

    World Community Grid, une initiative de grille humanitaire

    World Community Grid

    Un programme de grille de calcul dédié à des fins humanitaires a été lancé, soutenu par IBM pour l’aspect technique et infrastructure, et United Devices pour la plate-forme de grille proprement dite. Ce programme a une vocation généraliste. Des projets peuvent être soumis à un comité d’approbation, formé notamment de personnalités d’IBM, des Nations Unies et de l’OMS. L’accent est mis en effet sur la recherche médicale. Côté utilisateur, on retrouve des fonctionnalités classiques d’économiseur d’écran, d’inscription dans une équipe, d’évalutation du travail déjà effectué, etc. Le logiciel à installer présente une ergonomie particulièrement soignée.

    Tout savoir sur le projet et s’incrire pour participer